La filière Anacarde
L’anacardier possède un fruit en deux parties : la pomme de cajou, directement consommée ou transformée en confiture, sirop ou jus, et une coque renfermant la noix de cajou.
La pomme de cajou est consommée localement tandis que 95-97% des noix de cajou brutes sont exportées avec pour principales destinations l’Inde, le Vietnam, le Ghana, la Côte d’Ivoire, pour y être transformées. Depuis plusieurs années consécutives, les unités de transformation d’anacarde en Afrique de l’Ouest ont des difficultés à s’approvisionner en noix brutes en raison de la forte concurrence des acheteurs asiatiques (indisponibilité » et hausse de prix), et ne fonctionnent pas à pleine capacité. Les gouvernements burkinabé et sénégalais veulent promouvoir le maximum de transformation locale dès 2020.
Les étapes de la transformation
Les besoins en énergie
- Chaleur pour fragilisation des coques de l’ordre de 50kWt /unités de fragilisation
- Chaleur pour séchage des amandes et dépelliculage de l’ordre de 50kg gaz/t d’amande produite
Les options bioénergies envisagées pour valoriser les résidus agricoles
- Combustion des coques ou pyrolyse des coques en valorisant les fumées de pyrolyse en chaleur et en disposant du charbon pour d’autres usages énergétiques