Filières agroalimentaires
Le projet BioStar a pour vocation de rendre autonomes en énergie les unités de transformation agro-alimentaires en utilisant leurs résidus. Dans ce cadre, 5 filières ont été identifiées pour lesquelles l'étape de transformation agroalimentaire nécessite de l'énergie (chaleur, vapeur, force motrice, électricité ...) et génère des résidus peu ou pas du tout valorisés. Cette démarche pourrait être généralisée à d'autres filières.
⚠ À noter : l'ensemble des données relatives à la caractérisation des sous-produits agro-alimentaires ci-dessus a été mis à jour en février 2024.
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L’anacardier possède un fruit en deux parties : la pomme de cajou, directement consommée ou transformée en confiture, sirop ou jus, et une coque renfermant la noix de cajou.
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L’arachide ou cacahuète est la première production agricole au Sénégal. Elle est cultivée par environ deux tiers des agriculteurs sénégalais, soit environ 482 000 exploitations familiales en 2015 (Banque Mondiale). Elle peut être consommée directement ou transformée en pâte ou en huile.
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Le fruit du karité est constitué d’une pulpe (55%) renfermant une noix à la coque mince et cassante contenant une voire deux amandes. Ce sont de ces dernières, contenant jusqu’à 50% de matières grasses, que l’on va extraire le beurre de karité.
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En Afrique de l’Ouest, la mangue est destinée à la consommation locale et à l’exportation, en frais ou sous forme de produits transformés. Les pays de la sous-région ouest africaine, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Burkina Faso produisent annuellement 1,4 million de tonnes.
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Le riz fait partie des denrées alimentaires de base dans la région du Sahel. Au Sénégal par exemple, la consommation moyenne annuelle par tête est de 78,1 kg, ce qui représente plus de 200g de riz par jour.